Sovos-Grosjean : savoir-faire et créativité au cœur d’une stratégie responsable

La tannerie Sovos-Grosjean célèbre cette année ses 160 ans d’existence. Un anniversaire majeur pour cet acteur français indépendant, basé dans les Vosges, qui fournit des cuirs bovins pleine fleur d’exception aux grands noms de l’ameublement de luxe, du nautisme haut de gamme et de l’aviation.
Fondée grâce à l’esprit visionnaire d’une famille d’entrepreneurs, la tannerie a connu une renaissance il y a seize ans, portée par la passion et l’engagement de ses salariés. Reprenant uniquement l’activité de finissage, ils ont développé une offre sur-mesure et à la demande, haut de gamme, et continuent à faire vivre une philosophie qui met à l’honneur les savoir-faire, l’humain et la créativité au cœur de la stratégie de l’entreprise mais aussi de son engagement responsable.
Jacques Desbrosses, qui dirige la tannerie, et Marie Desbrosses, Responsable Communication et Marketing digital, reviennent sur l’histoire de Sovos-Grosjean et détaillent les axes de leur stratégie de développement engagée.

La vision humaniste et progressiste d’une famille d’entrepreneurs

C’est en 1864 que Victor Grosjean installe son entreprise de corroyage au cœur des Vosges, grâce à la reprise d’un fonds de commerce local. Il pose les premiers jalons d’une aventure entrepreneuriale familiale qui va s’étendre sur plus d’un siècle et demi et vivre de grandes transformations. Sous l’impulsion de son fils Auguste, la tannerie va prospérer et devenir un acteur économique local majeur employant près de 300 salariés avant le premier conflit mondial. Auguste Grosjean va faire fructifier l’activité de tannage de grandes peaux de bovins en intégrant complètement le travail de rivière et en installant sur le site du Thillot, idéalement niché au cœur de la forêt de résineux vosgienne, un moulin à tanin. Sa vision humaniste de l’entrepreneuriat le pousse à mettre en place des mesures de protection sociale en faveur des employés de sa tannerie mais aussi de leurs familles, notamment un système de pension en cas de décès. En mécanisant certaines opérations de manipulation, il contribue à alléger la pénibilité d’un travail ou le maniement des lourdes peaux de bovins qui met le corps des travailleurs à rude épreuve.

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