Distillerie de Paris
C’est l’odeur d’abord qui saisit. Quelque chose d’herbacé qui rappelle l’artichaut, le foin humide aussi.
C’est dans la cuve que ça se passe, sous nos pieds, à fond de cale un homme s’affaire et mélange un bouillon fumant, une bière lourde et mousseuse. Mais c’est devant nos yeux que ça rutile et que ça capture la rétine. L’ambre doré du corps de chauffe, les hublots illuminés du condenseur où l’on voit circuler le liquide translucide. Nous sommes dans le Nautilus et le capitaine Némo est bouilleur de cru.
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